EnjeuxMême si les besoins en chauffage sont nettement réduits dans les bâtiments RT 2012, les équipements prescrits doivent posséder un haut rendement et être très économes en énergie pour optimiser la performance globale d’un bâtiment. Sont concernés les équipements de chauffage, de refroidissement, de ventilation, d’éclairage et surtout les équipements de production d’eau chaude sanitaire, celle-ci devenant souvent le 1er poste consommateur d’énergie dans les bâtiments RT 2012 à usage d’habitation (42 % en zone H1).
La méthode de calcul de la RT 2012 n’est pas un outil d’aide à la conception et à la prescription mais un moyen de vérification de la conformité des projets aux exigences réglementaires. Certaines données sont conventionnelles (fichiers météo, apports internes, etc.) et un maître d’ouvrage, soucieux de réduire les émissions de gaz à effet de serre, peut opter pour des équipements encore plus performants que ceux en référence dans la réglementation. La RT 2012 prend en compte de nouveaux équipements, tels que le puits climatique, la chaudière à micro-génération, le chauffe-eau thermodynamique et la gestion automatiques des baies.
Si un système innovant n’est pas pris en compte par la RT 2012, mieux faut faire appel au titre V plutôt que de mettre un système moins astucieux pour être réglementaire. Ainsi, peu à peu, les produits à faibles performances s’excluent du marché, et ce d’autant plus que les produits non certifiés sont pénalisés par la RT 2012. Les évolutions réglementaires servent aussi à développer le marché de nouveaux produits plus performants puis, par leur généralisation, à rendre leurs prix abordables.