EnjeuxLes installations électriques d’une copropriété se dégradent avec le temps. Même conservées dans leur configuration d’origine, les sections de fils, les protections, le nombre de prises ne sont plus toujours adaptés aux besoins actuels, tant au niveau de la puissance, que de l’intensité, ou encore des besoins liés aux moyens nouveaux de communication. Modifiées, « bricolées », ces installations sont susceptibles de devenir dangereuses pour les occupants et pour les biens : risques d’électrisation, d’électrocution, d’incendie.
Il arrive donc un moment où la copropriété doit faire établir un diagnostic électrique des parties communes et des parties privatives. En cas de nécessité de travaux, l’intervention en parties communes aura simplement à être votée en assemblée générale. Le projet est beaucoup plus complexe en parties privatives, puisque sauf exception, la mise en sécurité ou la rénovation d’une installation privative ne peut se faire que de façon incitative.
Des devis proposés par plusieurs entreprises peuvent présenter des différences importantes. Là encore, seul l’établissement en amont d’un cahier des charges suffisamment précis permet de limiter les écarts et de faire des comparaisons objectives.
