Gestion technique des immeubles en copropriété
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Points clés :

conséquences dégât des eaux

Traiter les conséquences d’un dégât des eaux

Enjeux

Les conséquences d’un sinistre de dégât des eaux ne sont jamais anodines. La plupart des constructions intègrent au niveau du gros œuvre, et surtout du second œuvre, des composants plus ou moins sensibles à l’eau et à l’humidité. Certains composants sont capables de retrouver leurs caractéristiques d’origine après séchage, d’autres non, et doivent alors être déposés et remplacés.

Il faut ensuite distinguer les différents types de dégâts des eaux. Il y a d’abord ceux qui sont importants et brutaux (la rivière en crue, la rupture de canalisation, la rupture de chauffe eau, la fuite de machine à laver, etc.) génèrés par la venue de quantités d’eau conséquentes, mais de façon relativement brève.

Les dégâts des eaux provoqués par des infiltrations limitées, mais continues, sont beaucoup moins spectaculaires, bien que beaucoup plus sournois. C’est le cas des infiltrations provoquées par une étanchéité, une toiture, une souche de cheminée, des solins, etc., mais aussi par des joints ou des fissures de façades, par des liaisons perfectibles entre menuiseries et gros œuvre, par des joints de canalisations plus ou moins encastrées, par des douches et des salles de bains n’assurant plus des fonctions d’étanchéité normales. Ces infiltrations d’eau sont pernicieuses, car elles se traduisent rarement dans un premier temps par de véritables inondations, mais d’abord par des entrées d’eau limitées, mais régulières. Elles génèrent de l’humidité stagnante, détruisent les charpentes, les planchers en bois, les plâtres, les isolants, etc., corrodent les aciers, aident au développement de champignons, de moisissures, et peuvent même amener jusqu’à des états d’insalubrité.