L’aide apportée par DEMETER consiste à prendre des participations en capital dans des entreprises (non cotées) dans les secteurs des éco-industries et des éco-énergies. Cela permet, d’une part, de financer leur croissance et, d’autre part, de limiter l’intervention des établissements de crédit « classiques » dans le financement du projet.
L’intervention de DEMETER est donc en « quasi-fonds propres » : d’un point de vue financier, il s’agit de ressources financières n'ayant pas la nature comptable de fonds propres, mais s'en approchant. Les quasi-fonds propres sont stables et peuvent, pour certains, être transformés en fonds propres. Ils regroupent notamment les comptes courants d'associés, les obligations convertibles ou bien encore les emprunts participatifs.
Le fonds DEMETER est un fonds de capital-investissement de 105 millions d’euros ciblé sur les PME issues des secteurs des services et technologies dans le domaine du développement durable au sens :
- des éco-industries (traitement de l'eau, de l'air et des déchets, dépollution de sites, etc.) ;
- des éco-énergies (maîtrise de l'énergie, énergies renouvelables, etc.).
Il est aujourd’hui complété par le fonds commun de placement à risque Demeter 2, de 203 millions d’euros, consacré notamment à l'aménagement et la construction durables ainsi qu’aux transports « propres » (notamment véhicules électriques). Ce programme est soutenu par l'Union européenne (programme-cadre pour la compétitivité et l'innovation : CIP).
Les fonds DEMETER sont tous deux parrainés par la Caisse des dépôts (via sa filiale CDC Entreprises), l’Institut français du pétrole (IFP) et l'Ademe. La majorité des investisseurs des fonds est composée de compagnies d’assurance et d’organismes de retraite ou de prévoyance, fonds de pension, français ou européens.