EnjeuxLes infiltrations d’eau par les toitures en pente sont souvent pernicieuses, car elles se traduisent rarement dans un premier temps par de véritables inondations, mais d’abord par des entrées d’eau limitées, mais régulières.
Ces entrées d’eau génèrent de l’humidité stagnante, détruisent les charpentes, les isolants, et vont jusqu’à provoquer parfois des incendies par création de court-circuit. Lorsque les dégâts deviennent visibles dans les appartements du dernier niveau, les dégradations sont déjà importantes, d’ou l’intérêt de pratiquer un entretien préventif et suivi dans le temps.
Le principe d’une maintenance préventive sur les toits en pente est récent. Contrairement aux toitures-terrasses, que l’on sait être plus sensibles au vieillissement, les gestionnaires ont tendance à « oublier » les couvertures traditionnelles, qu’elles soient constituées de zinc, d’ardoises ou de tuiles. Ce type de couverture est très durable, 50 ans est un minimum. On ne doit pourtant pas faire l’impasse sur un minimum de maintenance périodique, avec une attention toute particulière sur les zones de raccordement, les points particuliers, les embases de cheminées, la zinguerie, les solins, etc.
Une inspection doit également avoir lieu à la suite de phénomènes météorologiques inhabituels, tels que vents forts, tempêtes, grêle, épisodes neigeux intenses, etc. Les vents importants sont susceptibles de déplacer tuiles et ardoises, de déformer, voire d’arracher la zinguerie. La grêle peut casser des tuiles et perforer des ardoises. La neige peut déformer des pénétrations, déformer et arracher la zinguerie, etc. Des réparations en conséquence s’imposent alors, indépendamment de tout signe de vieillissement.
