CVC et basse consommation
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Collection Construction durable

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Points clés :

perméabilité à l’air

Les exigences sur la perméabilité à l’air

Enjeux

L’étanchéité à l’air, ou la non-perméabilité, est l’une des grandes nouveautés imposées par la RT 2012, mais pour le moment uniquement aux bâtiments d’habitation (maisons individuelles, immeubles collectifs). La RT 2012 propose deux possibilités pour prouver que le bâtiment neuf respecte bien les exigences réglementaires en la matière, soit une mesure d’étanchéité à l’air à la réception des travaux, soit l’application d’une démarche qualité agréée. Lors d’un projet de rénovation énergétique, le renforcement de l’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment est également à prendre en considération. Un premier test d’étanchéité à l’air en amont permet de repérer les défauts d’étanchéité et d’y remédier.

Les défauts d’étanchéité entraînent des infiltrations d’air parasites qui peuvent représenter 10 à 20 kWh/m².an des déperditions et ainsi augmenter les consommations de chauffage, en particulier dans une région froide et ventée. Par conséquent, outre le renforcement de l’isolation thermique, celui de l’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment devient indispensable pour atteindre les nouvelles exigences réglementaires.

De plus, les apports d’air non maîtrisés nuisent à l’efficacité des systèmes de ventilation, notamment celle d’une VMC double-flux, système qui va se développer dans le cadre de la RT 2012, car l’énergie récupérée par l’échangeur est moindre en cas de perméabilité. L’augmentation du débit de renouvellement d’air dû aux infiltrations peut entraîner une hausse des besoins de chauffage de l’ordre de 10 % en présence d’un système de ventilation simple flux et de 25 % avec un système double-flux. Et le ou les ventilateurs extraient davantage de débit et en conséquence consomment plus d’énergie.