Enjeux- Étape 1 : Utiliser une étanchéité efficace pour éviter l’infiltration par une toiture-terrasse
- Étape 2 : Assurer une bonne maintenance
- Étape 3 : Diagnostiquer l’origine des infiltrations
- Étape 4 : Vérifier l’état des reliefs
- Étape 5 : Vérifier l’état des joints
- Étape 6 : Vérifier les ouvrages d’évacuation des eaux pluviales
Les étanchéités de toitures-terrasses concernent une majorité d’immeubles d’habitations construits entre 1950 et 1980. Les constructions collectives antérieures à cette date sont plutôt recouvertes de toitures en pente, en tuiles, en ardoises ou en zinc, tout comme les constructions plus actuelles.
Les étanchéités de toitures-terrasses ont longtemps « traîné » une mauvaise réputation, tant au niveau de la durabilité que de la fiabilité. Les raisons sont multiples. Les techniques en vigueur il y a 30 ou 40 ans n’atteignaient pas les performances des produits actuels. À cette époque, la demande de logements générait des constructions souvent de piètre qualité, les entreprises ne disposaient pas d’une main-d’œuvre très performante, les défauts de mise en œuvre étaient légion.
Des progrès très importants ont permis de rendre ces systèmes plus fiables. Il n’empêche qu’un complexe d’étanchéité nécessite une vigilance régulière, sa durabilité reste inférieure à celle d’une toiture en pente. Parallèlement aux systèmes d’étanchéités multicouches, se sont également développés des complexes monocouches, des systèmes d’étanchéité liquide, sans oublier les toitures-terrasses végétalisées, qui apportent des avantages, mais nécessitent une attention un peu plus soutenue.
Les infiltrations d’eau par les toitures-terrasses sont souvent pernicieuses. D’une part, elles se traduisent rarement dans un premier temps par de véritables inondations. D’autre part, la zone de dégradation constatée ne se trouve pas systématiquement à l’aplomb de la zone de fuite.
