EnjeuxDans un contexte permanent de recherche d’économies d’énergie, les postes « chauffage » et « eau chaude sanitaire » étant parmi les plus importants dans le coût d’un logement, il peut être opportun d’opter pour le remplacement des chaudières anciennes, peu efficaces, et de faire le choix d’installations performantes.
Les industriels proposent des solutions de plus en plus économiques (en consommation) et ont ainsi progressivement banalisé l’offre des chaudières gaz à condensation. Comme ces produits ne peuvent pas être systématiquement mis en œuvre partout, il reste une place importante pour les chaudières basse température, voire les chaudières dites « standard ».
Malgré la suppression des crédits d’impôts, les spécialistes de la pompe à chaleur insistent aussi sur l’intérêt de la PAC en rénovation, avec l’atout de pouvoir produire du froid en période de fortes chaleurs.
Enfin, dans notre pays qui a pourtant décidé de s’appuyer durablement sur l’énergie nucléaire, on constate une quasi-absence de marché pour la chaudière électrique, qui peut néanmoins présenter quelque intérêt dans certains cas de figure.
Les raisons du développement de la chaudière gaz à condensation sont multiples. D’abord, le chauffage au gaz a de longue date été plébiscité dans notre pays pour son confort et son prix de revient avantageux. C’est vrai pour le gaz de ville, beaucoup moins pour le propane, et c’est là que la condensation devient plus intéressante encore, puisque l’économie à la consommation permet de compenser en partie le surcoût du propane. Ces chaudières émettent également des rejets polluants, quatre à cinq fois inférieurs à ceux d’une vieille chaudière conventionnelle.
