Sauvegarder l’immeuble
Pour assurer la sécurité des personnes, votre devoir est de prévoir les travaux nécessaires à la sauvegarde de l’immeuble.
Une loi datant du 10 juillet 1965
vous permet d’ailleurs de faire procéder à ces travaux de votre propre initiative, sans avoir l’autorisation des copropriétaires s’il y a un véritable danger.
Ces travaux urgents peuvent être de différentes natures :
- réparation d’une corniche ou d’un autre élément de la structure risquant de se détacher ;
- remplacement de l’installation électrique défectueuse ;
- remplacement d’une chaudière à risque ;
- ou encore travaux en vue de palier les dangers d’un stationnement anarchique, etc.
La sécurité des structures doit être une préoccupation majeure. En effet, les matériaux de construction se dégradent plus ou moins vite selon les conditions climatiques ou les problèmes d’infiltration, d’où la nécessité de vérifications régulières et de ravalements. La solution la plus efficace consiste à identifier les causes des dégâts avant de mettre en œuvre une quelconque rénovation.
Sécurité des circulations
Pour éviter les chutes dans les parties communes de l’immeuble, il convient de gommer les différences de niveaux et de préférer des revêtements de sols antidérapants. Veillez à ce que les couloirs et circulations ne soient pas encombrés. Le règlement de copropriété peut interdire le stationnement de vélos ou de poussettes dans le hall d’entrée ou autres parties communes. Il suffit de mettre à disposition un local destiné à cette utilisation.
De même, les escaliers mal agencés, peu éclairés et avec des marches irrégulières sont dangereux. Pensez à changer le mode d’éclairage. En optant pour des ampoules basse consommation, vous ferez d’une pierre deux coups, en éclairant mieux, mais aussi en consommant moins. Les escaliers doivent aussi répondre à certaines règles : la partie côté vide devant être protégée par un garde-corps d’au moins 90 cm de hauteur. Si les marches sont lisses, pensez à faire poser une bande antidérapante sur le nez de marche pour éviter les accidents. D’une couleur contrastée au reste de la marche, elle permettra également aux personnes malvoyantes de mieux se repérer. Si les marches sont recouvertes d’un tapis, veillez à ce qu’ils soient toujours bien tendus et à ce que les fixations tiennent bien.
Important
Concernant les balcons et terrasses, une
circulaire du 13 décembre 1982
recommande de respecter les prescriptions dimensionnelles de la norme NF P 01-012 qui impose notamment une hauteur minimum de 1 mètre. Un contrôle annuel des fixations et des points de corrosion est également conseillé.