Rendre accessible

La loi du 11 février 2005 définit le handicap dans toute sa diversité. L’article 2 stipule que : « constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans un environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou trouble de santé invalidant. »

Les handicapés ne sont donc pas les seules personnes circulant en fauteuil roulant.

Il est essentiel de rendre accessibles les parties communes d’un immeuble, même en l’absence de personne handicapée occupante, ne serait-ce que pour permettre à un visiteur handicapé de s’y rendre.

L’accès doit pouvoir se faire, sans discontinuité, de la limite de propriété aux bâtiments, aux ascenseurs, aux logements, aux places de stationnement et aux locaux collectifs.

Précisons que l’on entend par « locaux collectifs » :

• les locaux collectifs résidentiels (salles d’activités, de réunion, etc.) ;
• les halls ou emplacements de boîtes aux lettres ;
• les locaux ou emplacements pour poubelles ou vidoirs.

Le schéma suivant rappelle, en les résumant, les principales exigences dimensionnelles et qualitatives des circulations communes.

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