Les devis basés sur des réseaux en cuivre sont en général les plus coûteux. Pourtant, le cuivre reste toujours le matériau le plus utilisé, pour environ deux tiers des installations.
Les promoteurs du cuivre mettent en avant les qualités de base du matériau, sa durabilité, son adaptation à tous les cas de figure, et le fait que toute entreprise arrive toujours à se dépanner chez n’importe quel négociant, ce qui n’est pas toujours le cas pour d’autres systèmes.Autre atout, lors de rénovations en sites habités, le cuivre peut suivre sans aucune difficulté des cheminements complexes.
Les matériaux de synthèse, qui concurrencent directement le cuivre, sont pour la plupart plus économiques, mais ils présentent aussi d’autres atouts :
- pas de flamme ;
- pas de risque d’incendie ;
- pas de dégradation des revêtements décoratifs ;
- pas de matériel lourd à traîner d’un étage à l’autre ;
- des chantiers propres.
Le polyéthylène réticulé (PER) reste le matériau de synthèse le plus utilisé pour ces usages. Quant au polybutène (PB), il présente l’atout d’une plus grande souplesse. Les matériaux en PVC et dérivés répondent, du fait des diamètres disponibles, de 12 à 160 mm, aux besoins de la distribution d’eau chaude et froide en colonnes montantes. Les longueurs droites et les raccords sont assemblés entre eux par soudure à froid.
Les tubes multicouches cumulent une partie des avantages du cuivre et des PER/PB. Leur prix se situe également à mi-chemin du cuivre et des matériaux de synthèse. Ils sont constitués, de l’intérieur vers l’extérieur, d’une couche de PER ou d’un autre matériau de synthèse, d’un adhésif, d’une feuille d’aluminium, à nouveau d’un adhésif et d’une couche protectrice également constituée d’un matériau de synthèse. De plus, ils sont bien adaptés aux opérations de sertissage, ce qui doit pouvoir les rendre particulièrement compétitifs dans les opérations nécessitant de nombreux raccordements.