Gestion technique des immeubles en copropriété
Gestion technique des immeubles en copropriété

Collection Copropriété

Rechercher dans cette publication


Points clés :

Géothermie pompe à chaleur

Associer géothermie et pompe à chaleur (PAC)

Enjeux

Dans un environnement de plus en plus sensible aux économies d’énergie, la géothermie a démontré de longue date ses indéniables qualités. Et coupler la géothermie avec une pompe à chaleur eau/eau peut permettre des réductions très importantes des coûts de chauffage, tout en conservant la chaudière collective existante, sous réserve que celle-ci ne soit pas trop ancienne.

La chaudière prend le relais de la pompe à chaleur (PAC), lorsque les températures extérieures descendent en dessous de 6-7°C, lorsque le rendement de la pompe à chaleur devient moins intéressant.

Pour autant, un tel projet doit être analysé dans ses moindres détails. Il ne suffit pas de réaliser un forage géothermique, de le raccorder à une PAC, elle-même connectée au réseau de chauffage, pour que l’installation soit rentable et fonctionne durablement.

Dans un premier temps, il importe de réaliser une étude thermique, aussi fine que possible, du bâtiment à traiter. Il faut quantifier ses déperditions, et vérifier également que les travaux d’isolation « de base » : isolation de la toiture, remplacement des menuiseries, etc. ont bien été effectués.

C’est seulement ensuite que l’on peut définir la puissance de la pompe à chaleur, le type de géothermie possible, la conservation ou non de la chaudière en place. C’est à ce stade également que dans le projet le (ou les) ballon(s) tampon(s).

La géothermie profonde sur nappe phréatique apporte les meilleurs rendements, mais elle n’est pas possible partout. Dans tous les cas de figure, il faut prendre contact avec la DRIRE. Seul cet organisme peut donner les autorisations nécessaires, mais aussi renseigner sur les débits espérés et les éventuelles limites techniques.